Kim Jeonghwan est un jeune Coréen qui a décidé de parcourir le monde à vélo. Il a effectué une étape à Niort : arrivé lundi soir, il repart ce matin vers le sud.
Le jeune Coréen Kim Jeonghwan, entouré de Daniel Mar, son hôte et d'Eddie, son contact sur warmshower. Le globe-trotter reprend la route aujourd'hui en fin de matinée, direction La Rochelle.
Il me disait, hier, qu'il était plus intéressé par l'humain que par les paysages… Et bien ça se voit ! » Daniel Mar, l'hôte niortais de Kim Jeonghwan, ne peut contenir son émotion lorsque ce dernier lui montre une vidéo de son grand voyage. « Toutes ces rencontres, ces histoires d'amitiés et de partage, c'est magnifique. »
Tout a commencé il y a « un an et sept mois », précise, en anglais, le Coréen âgé de 29 ans. Le globe-trotter choisit de démarrer son tour du monde en Russie et avant d'arriver en France, voilà plusieurs jours maintenant, il a parcouru 23 pays d'Europe : de la Finlande à l'Italie, en passant par la Croatie, le Monténégro, la Pologne. Le tout à vélo et avec « 50 kg de bagages. » Pour dormir, le jeune homme utilise essentiellement la formule couchsurfing* ou warmshower (le même système, version cycliste uniquement). C'est d'ailleurs par ce biais qu'il a rencontré Eddie, cycliste niortais. Mais la maison d'Eddie étant en travaux, l'invité a finalement atterri chez Daniel Mar, ami d'Eddie.
Des rencontres qui en entraînent d'autres, c'est le quotidien de Kim Jeonghwan, depuis qu'il a quitté son pays. « J'ai fait la connaissance de gens formidables, extrêmement généreux. Je ne les oublierais jamais. »
" Je vis très simplement "
A Niort, le globe-trotter en a profité pour se reposer et visiter le centre-ville en compagnie d'Eddie. « Je reprends la route mercredi, un peu avant midi, endirection de La Rochelle. Ensuite, j'irai à Bordeaux, puis je continuerai à descendre afin de rejoindre l'Espagne », détaille-t-il. La suite du programme, le globe-trotter la verrai bien en Amérique du sud : « Je vais essayer d'embarquer sur un bateau pour atteindre le continent américain. » Le jeune Coréen sait qu'il devra travailler en échange de cette traversée, comme il l'a déjà fait durant son voyage. Pour le reste, « je vis très simplement et les gens m'aident beaucoup, je n'ai donc pas besoin de beaucoup d'argent. L'autre jour, un Allemand m'a même donné une nouvelle roue pour mon vélo, qui commençait à fatiguer. » Une faiblesse passagère, on l'espère, car la bicyclette de Kim Jeonghwan est loin de la retraite : « Je me donne encore trois ans pour parcourir le monde comme je le fais actuellement. »
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